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Témoignage : “L’aide de l’association est vitale pour les familles les plus pauvres”

Depuis 2016, l’association Écolier au Mali accompagne plusieurs élèves de Bamako dans leur scolarité. Une aventure collective qui est partie d’une rencontre entre une famille bretonne, les Montoya, et un petit garçon de seulement huit ans, Diatourou.


Bamako, septembre 2022. Âgé aujourd’hui de 14 ans, Diatourou est scolarisé au collège Salimata Kouyaté. A la capitale malienne, il se rend chaque semaine à son établissement avec entrain. Son but ici est de savoir bien lire et écrire, s’exprimer mais aussi “connaître certaines choses de la vie”. Chaque matin, il retrouve ses camarades de classe sous le regard attentif de son maître, qui vérifie qu’ils ont bien appris leurs leçons.


Avant son séjour en France et sa rencontre avec Jean et Jocelyne Montoya, Diatourou n’avait pas la possibilité d’aller à l’école privée. Son père, Konaté Seydou, ne pouvait pas se permettre de payer la scolarité de tous ses enfants : "À Bamako, les conditions de scolarisation sont compliquées. Même si on ne paye pas les écoles publiques, les enfants étudient très peu là-bas. Pour avoir accès aux écoles privées, l’aide de l’association est vitale pour les familles plus pauvres”. Des difficultés dont Diatourou a pleinement conscience : “L’école que je fréquentais avant n’était pas bien équipée, et c’était difficile de payer à la fin de chaque mois.” Sa grand-soeur Astan, elle aussi accompagnée par l’association, a validé son baccalauréat en juin dernier.


En 2016, la venue du jeune malien en Bretagne dans le cadre d’une très lourde intervention au CHU de Rennes lui permet de rencontrer le couple Montoya, sa famille d’accueil. C’en est suivi la naissance d’une association, Ecolier au Mali, mais aussi celle d’une vocation : Diatourou, tombé amoureux des terres bretonnes, compte devenir “pompier en Bretagne” lorsqu’il sera plus grand !


de Perrine Basset





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